Lorsque l’on pense à la peinture, peu d’artistes féminines nous viennent en tête (Frida Kahlo ? et le reste est flou). Redonner de la visibilité à ces femmes artistes, voici l’objectif de cet article. Aujourd’hui nous nous concentrons sur les peintres britanniques.
Levina Teerlinc (1510-1576)
Fille d’un enlumineur Levina a probablement appris à peindre auprès de son père. L’enluminure est à cette époque est l’une des activités artistiques les plus pratiquées. Levina a aussi été portraitiste d’Henri VIII succédant à Hans Holbein le Jeune. Il est extrêmement rare de voir une peintre femme au XVIe siècle, à cette période 95% des peintres sont des hommes.

attribué à Levina Teerlinc, A Royal Maundy, v.1560

Angelica Kauffman ( 1741-1806)
Son père, peintre et muraliste l’emmenait travailler avec lui comme assistante. Enfant, la petite ne montre pas seulement des aptitudes pour le dessin mais aussi pour la musique. Les femmes ne pouvaient pas dessiner d’après des nus masculin, pudeur oblige. Angelica préférant la peinture d’histoire réservé alors aux hommes réalisera tout de même des peintures mythologiques et historiques. Connaissant la notoriété la Londres, la peintre fait partie de l’une des deux femmes ayant fondé l’Académie Royale (Londres) en 1768. Plus tard, elle s’installe définitivement en Italie et y trouve le même succès.



Maria Cosway (1760-1838)
Né à Florence Maria passe beaucoup de temps à l’Uffizi Gallery à copier les maîtres. En 1781 elle épouse Richard Cosway, un peintre connu pour ses portraits miniatures. Au début son mari l’interdit de peindre probablement parce que les femmes peintres étaient mal perçues. Mais en réalisant son talent Richard Cosway va la soutenir dans son travail. Au début du XIXème siècle l’artiste abandonne la peinture pour ouvrir des collèges pour jeunes filles en France et en Italie.

Elizabeth Thompson (1846-1933)
Formée en Italie puis en France, elle est influencée par le travail de deux peintres historiques : Ernest Messonier et Edouard Detaille avec lesquels elle va travailler. Elle se marie avec W.F. Butler un irlandais avec des idées anti-impérialistes, elle se rallie vite aux pensées de celui-ci. Le message ensuite véhiculé par ses peintures dénonçant le colonialisme britannique déplaît à la société et fait baisser sa notoriété ainsi que ses commandes.



Margaret Lindsay Williams (1888-1960)
En 1911 à la Royal Academy School, Margaret reçoit une médaille d’or pour son travail A city of refuge, elle est alors la plus jeune fille à recevoir ce titre. Elle part ensuite en France et représente des scènes de la vie quotidienne des soldats. A la fin de la Première guerre mondiale l’artiste est reconnue et connaît le succès. Vers la fin de sa carrière la peintre se concentre davantage sur les portraits.


Helen Saunders (1885-1963)
Vers 1914, Helen Saunders intègre le groupe d’avant-garde du vorticisme. Elle signe leur manifeste et expose son travail lors de leur première exposition. Vers 1920, elle commence à s’émanciper du groupe. Elle travaille alors d’après nature et réalise des portraits ou des paysages.


Leonora Carrington (1917-2011)
Muse des surréalistes mais elle est aussi peintre et écrivain à ses heures perdues. En 1937, elle se mit en couple avec Max Ernst mais en 1939 lui d’origine juive est emprisonné dans un camp et Leonora fuit en Espagne. Mise dans un hôpital psychiatrique par ses parents elle se sauve au Mexique. Elle y admire les fresques murales de Diego Riviera et la peinture de Frida Khalo. Aujourd’hui encore Leonora Carrington est considérer par beaucoup de mexicains comme étant une peintre mexicaine.



Fiona Rae (né en 1963)
Fiona commence sa carrière au sein du groupe young british artists. Sa notoriété grandit lorsqu’en 1988 elle participe à une exposition de Damien Hirst. Fiona travaille sur les formes abstraites et utilises des polices, des icônes issue de l’imagerie populaire.
Chantal Joffe (né en 1969)
Daryll Joffe, la mère de l’artiste était peintre, elle peignait à l’aquarelle. Sa fille Chantal Joffe travaille souvent sur grand format, l’artiste peint des portraits expressifs de femmes et d’enfants. Chantal Joffe est beaucoup inspiré par le cinéma et par la photographie, notamment par le travail de Diane Arbus.


Chantal Joffe, Black Camisole, 2004, oil on board, 305 x 124 cm
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Merci…. Je connaissais Artemisia et Berthe Morisot, Sonia Delaunay mais c’est quasi tout.
Merci beaucoup pour votre commentaire !
Et c’est déjà bien je ne sais pas si tant de monde que ça connaît Artemisia. J’essaye de faire le plus d’articles possibles sur les femmes artistes qui manquent encore cruellement de visibilité.
Merci…. Je connaissais Artemisia et Berthe Morisot, Sonia Delaunay mais c’est quasi tout.
Merci beaucoup pour votre commentaire !
Et c’est déjà bien je ne sais pas si tant de monde que ça connaît Artemisia. J’essaye de faire le plus d’articles possibles sur les femmes artistes qui manquent encore cruellement de visibilité.
Et bien … c’est simple : je n’en connais aucune ! Donc : merci pour ce billet qui incite à approfondir un peu le sujet anglais 🙂
Je suis contente que cela vous a fait connaître des artistes en plus ☺️ ! Donner de la visibilité aux femmes artistes est très important car on les a trop longtemps négligées
Et bien … c’est simple : je n’en connais aucune ! Donc : merci pour ce billet qui incite à approfondir un peu le sujet anglais 🙂
Je suis contente que cela vous a fait connaître des artistes en plus ☺️ ! Donner de la visibilité aux femmes artistes est très important car on les a trop longtemps négligées
Très intéressant . Un grand merci
Lionel Rombouts de Liège en Belgique
Avec plaisir ! Merci d’avoir laissé un petit commentaire 🤗